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bon d'état loc. nom. m. FIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Bons d'état : Papiers très connus dans l'ancien régime, et qui ont à présent une valeur telle quelle.» Mr de L'Epithète, Dict. national et anecdotique (Paris) - LTP
cause (en tout état de -) loc. adv. DR. - FEW (12, 249b), DHR, Rousseau ; TLF, 1835, Acad. ; GLLF, DEL, ø d.
1529 - «[...] audit chastelet les parties peuvent faire interroger l'une l'autre en tout estat de cause [...]» Edit, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 336 (Plon) - P.E.
changement d'état loc. nom. m. PHYS. "dans les corps solides" - TLF, GR[85], ø d.
1803 - «Des effets du Calorique, pour produire dans les Corps un changement d'état.» R.-J. Haüy, Traité élémentaire de physique, t.1, 106, titre (Delance et Lesueur) - P.P.
homme d'État loc. nom. m. POLIT. "celui qui participe à la direction d'un État" - FEW (12, 250a), GLLF, DHR, 1640, Oudin ; TLF, ø d.
1593 - «Le cardinal de Lorreine, l'un des plus grands hommes d'Estat de nostre France [...].» R. de Lucinge, Dialogue du Français et du Savoysien, 44 (Genève, Droz, 1963) - P.E.
naissant (état -) loc. nom. m. CHIM. - FEW (7, 19a), PR[72], 1855 ; L, ø d ; TLF, cit. Frühling, 1966.
1852 - «[...] il n'a rien été innové jusqu'ici [...] pour la décomposition de l'eau par le charbon et la carburation du gaz àl'état naissant par les hydrocabures /sic / [...]» Le Journ. de l'éclairage au gaz, 15 juin, 43 - E.W.
papa-état n.m. non conv. PSYCHOSOCIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] avoir peur, c'est être dans la morale bourgeoise [...] avoir peur, c'est avoir besoin de papa-papa, papa-état, papa-flic [...]» V. Thérame, La Dame au bidule, 184 (Ed. des Femmes) - K.G.
produit-simili n.m. INDUSTR. "produit synthétique, artificiel" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «Le Reich veut éprouver son peuple, se rendre compte jusqu'à quel point il peut assimiler ses produits-simili.» R. Lennad, Les Hommes verts, févr., 23 (Schall, 1945) - R.R.
secrétaire (jeu du -) loc. nom. m. JEUX SOC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1862 - «Ce que je voudrais défendre, - en dehors, bien entendu, de certains petits jeux vieux comme le monde et qui dureront autant que lui, tels que : les Quatre coins, prétexte à tant de charmants tableaux, la Main chaude, Petit bonhomme vit encore, Tirez-lâchez ; - ce que je demande du moins la permission de regretter tout haut, ce sont ces divertissements ingénieux qui étaient la joie et le sourire ravissant de nos réunions d'il y a... ne comptons plus ; ce sont les jeux de l'Avocat, de la Volière, des Métamorphoses, du Secrétaire, de cent autres vers lesquels mon esprit s'est retourné ce matin pendant que je parcourais les tablettes de ta grand'mère.» C.-P. Monselet, Les Galanteries du XVIIIe siècle, 47-48 - R.R.
secrétaire de rédaction loc. nom. m. JOURN. MÉTIER - FEW (11, 374a), 1907 ; GLLF, déb.20e ; GR[85], TLF, ø d.
• secrétaire de la rédaction - TLF, cit. France, 1879 ; GR[85], ø d.
1852 - «Le besoin d'esquiver les commandements de la terrible loi Tinguy a fait créer dans quelques journaux un emploi d'éditeur responsable déguisé sous le titre honorable et problématique de secrétaire de la rédaction. C'est le bouc-émissaire des articles dont le coupable désire garder l'anonyme.» H. de Villemessant, Les Cancans, 53 (Dentu) - P.E.
1853 - E. Hatin, Hist. du journ., 304 (Jannet)même texte que ci-dessus - P.E.
secrétaire des corps administratifs loc. nom. m. ADMIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «Secrétaires des corps administratifs : Les administrations de département et de district ont chacune un secrétaire pris hors de leur sein et nommé par elles au scrutin individuel et à la pluralité absolue des suffrages [...]» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
secrétaire du corps législatif loc. nom. m. ADMIN. - L, ø d ; absent TLF.
1791 - «Secrétaires du corps législatif : Dès que le corps législatif est définitivement constitué et qu'il a nommé un président, il procède à la nomination de six secrétaires, pris dans son sein. Cette élection se fait au scrutin de liste et à la pluralité relative des suffrages.» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
secrétaire général loc. nom. m. ADMIN. MÉTIER "personne chargée de la correspondance, de la partie administrative dans des organisations privées ou des administrations publiques" - FEW (11, 374a), 1935, Acad. ; TLF, cit. Barraine, 1967 ; GR[85], ø d.
• secrétaire-général - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «[...] et le domaine américain l'ont tout désigné pour être le secrétaire-général de la Société française des Américanistes, dont il est l'âme.» L'Art vivant, avr., 116c - J.D.
secrétaire général adjoint loc. nom. ADMIN. MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• secrétaire-général-adjoint
1931 - «Lester est Secrétaire-général et Marcel Griaule est justement le secrétaire-général-adjoint.» L'Art vivant, avr., 116c - J.D.
secrétaire-archiviste n.m. MÉTIER - R, ø d ; absent TLF.
1901 - «COMITE DE CONTENTIEUX. [...] Etaient présents : MM. Max-Vincent, Président ; Bonnard, Secrétaire-archiviste [...] M. Bonnard, secrétaire-archiviste [...]» R. mensuelle Touring-Club de France , août, 374b et déc., 568b - G.S.
secrétaire-greffier n.m. ADMIN. MÉTIER - TLF, cit. Barr., 1974.
1791 - «Secrétaire : Officier attaché à un corps pour en rédiger les actes, et entretenir sa correspondance. Le corps législatif, les corps administratifs ont des secrétaires. Les juges de paix, les commissaires de police, les municipalités ont des secrétaires-greffiers [...]» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
simili-chleu adj. non conv. péjor. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «[...] je le voyais pas bien avec le fusil mitrailleur à la hanche en train de tirer des rafales dans les ruines de Berlin... le dos au mur. Lui, il avait pas ce genre-là, les canons de la beauté physique aryenne, la tronche de brute simili-chleu [...]» A. Boudard, L'Hôpital, 75 (La Table Ronde, Folio) - K.G.
simili-comtesse n.f. péjor. VIE SOC. - TLF, cit. Le Grelot, 1871 (même texte).
1871 - «Dans Le Sapeur et la Maréchale, c'est bien mieux. Des duchesses de carton et des simili-comtesses débitent des gaudrioles à faire rougir le Père Duchêne le moins pudibond.» Le Grelot, 1ère année, numéro 15, 23 juill - J.Hé.
simili-drame n.m. péjor. LITT. - TLF, cit. R. wagnérienne, 1885 (même texte).
1885 - «[...] s'exposant à un petit procès et à de grandes rancunes, ils ont refusé à MM. Wolf, Salvayre et Millaud leur Egmond, encore un simili-drame sans doute.» R. wagnérienne, I, 1 - B.K.
simili-gothique adj. ARCHIT. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Le 9 de la rue Navarin, la petite maison simili-gothique ... On dirait, à première vue, une petite église bien proprette.» A. Boudard, La Fermeture, 313 (Laffont) - K.G.
simili-jockey n.m. ATHLÉT. "coureur à pied" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1892 - «QUELQUES TYPES DE COUREURS [...] L'inévitable simili-jockey. Ce qui ne l'empêche pas d'être arrivé bon deuxième et d'avoir battu le record Duval : cent soixante-trois kilomètres en vingt-deux heures.» Le Journ. amusant, 3 sept., 6a - G.S.
simili-lesbienne n.f. ÉROT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «[...] hormis les cavaleuses de mon espèce, je n'ai vu que petites simili-lesbiennes (leur vice se réduisant à bizous [sic] dans les coins et biftons en-têtés 'Ma chérie' [...]) [...]» A. Sarrazin, Let. de la vie littéraire, 21 avr., 48 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
simili-luxe n.m. ARGENT - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «[...] ces hôtels au simili-luxe prétentieux et fané, ayant tous comme un faux air de parenté depuis les Terminus [...] jusqu'aux Croix-d'Or [...]» R. mensuelle Touring-Club de France, déc., 556b - G.S.
simili-noyé n.m. ÉVÉN. - TLF, cit. La Vie au grand air, 1898 (même texte).
1898 - «[...] le chien cherche toujours une pente, un escalier pour rejoindre l'objet indiqué ; or, [...] il faut obtenir au commandement et sans hésitation, cet élan qui porte immédiatement l'animal vers le simili-noyé.» La Vie au grand air, 15 août, 118c - G.S.
simili-radieux adj. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] c'était prévu qu'il monte sur scène pour présenter toute l'équipe... bien fallu qu'il s'exécute... qu'il s'arbore un sourire simili-radieux sous sa fine bacchante.» A. Boudard, Cinoche, 273 (La Table Ronde, Folio) - K.G.
simili-sauvetage n.m. ÉVÉN. - TLF, cit. La Vie au grand air, 1898 (même texte).
1898 - «[...] on lui substitue un mannequin en osier de grandeur d'enfant [...] pour habituer les chiens aux vêtements mouillés. Il faut de quatre à six mois [...] pour obtenir avec constance et régularité ce simili-sauvetage [...]» La Vie au grand air, 15 août, 118c - G.S.
sous-secrétaire d'État loc. nom. m. DR. MÉTIER POLIT. "membre du gouvernement à délégation de pouvoir restreinte et n'exerçant pas le contreseing" - GLLF, TLF, DHR, 1816, Ordonnance ; FEW (11, 374b), 1836, Acad., Suppl.
1767 - «Le Sr. David Hume, ci-devant Secrétaire d'Ambassade à la cour de France, vient d'être nommé Sous-Secrétaire d'Etat au Département du Nord.» Journal politique, mars, I, 65 (Bouillon) - P.E.
stationnaire (état -) loc. nom. m. MÉD. "état pendant lequel les symptômes de la maladie ne varient guère" - FEW (12, 245b-246a), 1907, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1833 - «On constate la réalité des symptômes énoncés ; la poitrine est partout sonore, le bruit respiratoire naturel, la respiration calme dans l'état de repos. Faiblesse, insomnie, diarrhée depuis deux jours, suite d'un émétique ; soixante-huit pulsations. Après quelques jours d'état stationnaire, on commence les fumigations de chlorure avec l'appareil de M. Richard.»Transactions médicales, XII, avr., 67 - C.H.
*1854 - «Quelques-unes de ces affections, qui restaient dans un état stationnaire, malgré un traitement général approprié [...], prirent rapidement une autre allure, et marchèrent assez vite vers la guérison.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, XXV, 31 - C.H.
super-état n.m. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «Vers le super-Etat [...]» J. Arnavon, in R. des vivants, n° 6, juin, 928 - P.E.
1937 - «Parasites des super-Etats ! Unissez-vous !» Céline, Bagatelles pour un massacre, 140 (Denoël) - P.E.
sur-état n.m. POLIT. "état au-dessus des états" - TLF, cit. P. Lafue, 1921 (même texte).
1921 - «Les doctrines subissent ainsi les déformations du milieu. La IIIe Internationale est un sur-Etat ou bien une confrérie militaire destinée à établir des 'marches' en territoire ennemi. Mais c'est aussi une féerie orientale. Elle s'inspire des Mille et une Nuits autant que des chevaliers teutoniques.»P. Lafue, Scènes et acteurs de la révolution russe, in R. critique des idées et des livres, 10 févr., 279-80 - J.S.
sur-état n.m. POLIT. "état au-dessus des états" - DDL 7, 1921, P. Lafue [repris in TLF].
• Surétat latin loc. nom. m. GÉOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1918 - «Pour cette Société des nations latines à laquelle il serait juste de joindre un jour la Roumanie, Papini a trouvé le nom de Surétat latin (Superstato latino).» Apollinaire, in L'Europe nouvelle, 21 sept., in Apollinaire, Oeuvres en prose complètes, II, 1477 (Pléiade, 1991) - J.S.
table-secrétaire n.f. MOBIL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1898 - «Il y a trois tables-secrétaires dans la bibliothèque de M. Gladstone. La première sert aux travaux du politique ; la seconde, à ceux de l'humaniste ; la troisième est réservée à Mme Gladstone.» P. Hamelle, W.E. Gladstone, in La Nouv. revue, 113, 631 - J.Hé.
vaisseau (le - de l'État) loc. nom. m. SOCIOL. "/par métaph./" - L, cit. La Pérouse [av. 1788] ; FEW (14, 192a), GLLF, DHR, 1789, d'apr. Brunot ; TLF, cit. Stendhal, 1836.
v. 1622 - «[...] ceux qui ont remply l'Eglise de schimes, les consciences d'erreurs, l'Estat de diuisions, la Police de desordre, le peuple de miseres, bref qui ont causé mille maladies au vaisseau de l'Estat [...].» Le Passe par-tout des favorits, in Recueil des pièces les plus curieuses qui ont esté faites pendant le règne du connestable M. de Luyne, 162 (s. l., 1628) - P.E.
état (en bon -) loc. adv. SANTÉ "en bonne santé" - R, ø d ; absent TLF.
1625 - «[...] les medicaments qu'on m'appliqua hier au soir ne me firent aulcune douleur Dieu mercy, et n'ont pas laissé de comporter que je me sois levé aujourd'hui en fort bon estat. Et neantmoins j'en sents du soulagement apparant.» Peiresc, Let., VI, 281 (Impr. nat.) - P.E.
état (former un - dans l'état) loc. verb. SOCIOPOLIT. - DEL, TLF, GR[85], ø d.
1793 - «Voudrions-nous former, au sein de ce sénat, / Une caste orgueilleuse, un état dans l'état ?» F. Pagès, La France républicaine, 17 (Impr. Grand) - P.E.
état affectif loc. nom. m. PSYCHOL. - TLF, cit. Foulq.-St-Jean, 1962 ; GR[85] (au pl.), ø d.
1921 - «Comme l'a montré Ribot, le caractère fondamental du symbolisme mystique est l'intensité de l'état affectif faisant découvrir une idée cachée dans tout phénomène.» Dr P. Guiraud, in Annales médico-psychol., I, 407-8 - M.C.
état amorphe loc. nom. m. CHIM. - TLF, 19e, Lar. ; GR[85], ø d.
1856 - «C'est ce qu'on appelle du soufre mou, il est alors dans un état amorphe.» M. Pouillet, Elémens de phys. expér. et de météorol., t.1, 272 (7e éd., Hachette) - P.P.
état aériforme loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1789 - «Notre atmosphère est formée de toutes les substances susceptibles de demeurer dans l'état aériforme au degré habituel de température & de pression que nous éprouvons.» D'Arcet et Bertholet, Registres de l'Acad. des Sciences, 4 févr., in Lavoisier, Traité élémentaire de chimie, 299 (Cuchet) - P.P.
1806 - «On appelle les trois états d'agrégation des corps, la solidité, la liquidité et l'état aériforme.» J.-B. Biot, trad. : E.G. Fischer, Phys. mécan., 8 (Bernard) - P.P.
état cristallin loc. nom. m. CHIM. - L, TLF, ø d.
1829 - «Entre ces deux extrêmes il est vrai de dire en général que le corps solide prend en se précipitant toutes les nuances de structure que l'on peut imaginer depuis l'état pulvérulent le plus informe jusqu'à l'état cristallin le plus parfait.» M. Pouillet, Elémens de phys. expér. et de météorol., t.2, 1ère part., 55 (Béchet) - P.P.
1856 - «Il résulte donc de là que les différences observées quant au sens du courant, et les changements que ce sens éprouve souvent, tiennent dans le bismuth et l'antimoine à leur état cristallin et à la position des plans de clivage de l'échantillon soumis à l'expérience par rapport au point de contact du métal chaud et du métal froid.» A. De La Rive, Traité d'électricité théorique et appliquée, t.2, 492 (Baillière) - P.P.
état crépusculaire loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GR[85], cit. Barthes, 1977 ; in Dabout (- épileptique) [1924].
Add.DDL :
*1900 - «Etats crépusculaires (Dammerzustände) avec trouble plus ou moins accusé de la conscience [...]» P. Sérieux, Nouvelle classification des maladies mentales du Professeur Kraepelin, in R. de psychiatrie, avr., numéro 4, 124 - M.C.
*1904 - In titre : Trad. : Dr Klink, Etat crépusculaire avec amnésie après une légère commotion cérébrale (in Neurologisches Centralblatt, mars 1900), cité in Annales médico-psychol., II, 116 - M.C.
*1907 - «C'est la perte du sentiment de reconnaissance, normalement lié à toute perception, qui explique chez certains épileptiques ou hystériques ces états crépusculaires dans lesquels l'entourage leur paraît étranger, sans qu'on puisse observer des signes d'anesthésie ou de paresthésie psycho-sensorielle.» Dr A. Adam, c.r. : Dr A. Pick, in Annales médico-psychol., II, 108 - M.C.
*1908 - «Pour Kraepelin, tous les troubles mentaux hystériques sont des états crépusculaires ; Ziehen, au contraire, distingue les états crépusculaires hystériques des délires, tout en admettant entre eux toutes les formes de transition [...] L'état crépusculaire n'est pas une entité morbide ; il est comme une décharge au cours d'une maladie de longue durée.» M. Laruelle, in L'Encéphale, numéro 12, déc., 609 - M.C.
*1908 - «[...] j'estime qu'il faut éliminer de l'hystérie les états crépusculaires et délirants ordinairement rattachés à elle, mais indépendants, dans leur origine et leur mécanisme, de la suggestion : ces psychoses subaiguës et temporaires peuvent être 'psychogènes' mais elles sont produites par le choc moral de l'émotion et non par l'insinuation parasitaire d'une idée erronée.» E. Dupré, in L'Encéphale, nov., numéro 11, 614 - M.C.
état crépusculaire loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - DDL 29, 1900 ; TLF, cit. Mounier, 1946 ; GR[85], cit. Barthes, 1977.
1845 - J. Moreau (de Tours), Du Hachisch et de l'aliénation mentale. Etudes psychologiques, 190, 227 (De Fortin, Masson) - Fr. mod., oct. 1988, n° 3/4, 285.
état d'ébullition loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1775 - «Une chose remarquable c'est que l'eau glacée augmente d'un quatorzième, et que l'eau dans l'état d'ébullition, c'est-à-dire dans l'etat de plus grande chaleur, augmente précisément de la même quantité.» Abbé Rozier, Observations sur la phys., sur l'hist. nat. et sur les arts, t.6, part.2, oct. (Chez Ruault) - P.P.
état de dilatation loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1776 - «(a) Je sais que quelques Chimistes prétendent que les métaux rendus fluides par le feu, ont plus de pesanteur spécifique que quand ils sont solides ; mais j'ai de la peine à le croire ; car il s'ensuivrait que leur état de dilatation où cette pesanteur spécifique est moindre ne seroit pas le premier degré de leur état de fusion, ce qui néanmoins paroît indubitable.» Buffon, Hist. nat. gén. et particulière, servant de suite à la théorie de la terre, et d'introd. à l'hist. des minéraux, Suppl., t.3, 4, note (Impr. Royale) - P.P.
état de fluide élastique loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1801 - «C'est pourquoi les métaux qui ne se vaporisent qu'à leur surface ne peuvent bouillir, à moins qu'on n'y enfonce une matière capable de passer à l'état de fluide élastique.» P. Jacotot, Cours de phys. expér. et de chim., 120 (Richard Caille et Ravier ; Dijon, Coquet, an IX) - P.P.
1803 - «Les molécules d'un corps que nous supposons à l'état de solidité, sont réunies par la force d'affinité, qui produit leur adhérence mutuelle [...] mais l'action de cette dernière force n'est sensible que dans le passage d'un corps de l'état de liquide à celui de fluide élastique.» R.-J. Haüy, Traité élémentaire de physique, t.1, 106 (Delance et Lesueur) - P.P.
état de fluidité loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «FLUIDITÉ, s.f. en Physique [...] Ajoûtons à cela qu'aucun corps solide ne peut être mis dans un état de fluidité, sans l'intervention de quelque corps en mouvement, ou disposé à se mouvoir, comme le feu l'air ou l'eau.» Encycl. - TGLPF
1774 - «La congélation est le passage de l'état de fluidité de l'eau à l'état de solidité.» Le Père Cotte, Traité de météorol., 53 (Impr. Royale) - P.P.
état de fluidité ignée loc. nom. m. GÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1847 - «Du reste, dans le verre de presque toutes les roches, on observe généralement des bulles ; ces bulles peuvent être attribuées soit au bouillonnement duquel il vient d'être question, soit plutôt à ce que dans certaines roches difficilement fusibles, telles que les roches granitoïdes, la matière ayant été amenée à l'état pâteux, toutes ses parties ne se sont pas réunies d'une manière parfaite, soit enfin dans le cas le plus général, à un refroidissement de la surface du bain plus rapide que le refroidissement de la masse intérieure ; il résulte en effet des observations de M. Bischoff, que quand une roche passe de l'état de fluidité ignée à l'état solide, elle diminue de volume [...]» A. Delesse, in Mém. de la Soc. d'émulation du Doubs, 3e vol., t.1, 38-39 - P.P.
état de fusion loc. nom. m. PHYS. - GR[85], ø d ; absent TLF.
1776 - «(a) Je sais que quelques Chimistes prétendent que les métaux rendus fluides par le feu, ont plus de pesanteur spécifique que quand ils sont solides ; mais j'ai de la peine à le croire ; car il s'ensuivrait que leur état de dilatation où cette pesanteur spécifique est moindre ne seroit pas le premier degré de leur état de fusion, ce qui néanmoins paroît indubitable.» Buffon, Hist. nat. gén. et particulière, servant de suite à la théorie de la terre, et d'introd. à l'hist. des minéraux, Suppl., t.3, 4, note (Impr. Royale) - P.P.
état de fusion ignée loc. nom. m. GÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.fusion ignée : L, ø d ; TLF, 1959, Du Val ; GR[85], cit. E. Haug
1842 - «D'après cette progression, on est fondé à croire que les couches centrales du globe se trouvent à l'état de fusion ignée, et que son écorce solide n'a que quelques myriamètres d'épaisseur, ce qui s'accorde fort bien avec l'ensemble des phénomènes géologiques.» A. Cournot, in Let. de M. Euler à une princesse d'Allemagne, t.1, 66, note (Ed. A. Cournot, Hachette) - P.P.
1847 - «Si au lieu d'être à l'état de verre solide, non cristallin, comme je viens de le supposer, les roches étaient à l'état de fusion ignée, il résulte d'expériences de M.G. Bischoff, que l'augmentation de volume serait par conséquent de 4,026m [...]» A. Delesse, in Mém. de la Soc. d'émulation du Doubs, t.3, 49 - P.P.
état de liquéfaction loc. nom. m. PHYS. - absent TLF.
Compl.L (même texte, ø d)
1776 - «[...] il résulte qu'en tout, il faudroit environ cent mille ans pour refroidir au point de la température actuelle, un globe de fer gros comme la Terre, sans compter la durée du premier état de liquéfaction ce qui recule encore les limites du temps, qui semble fuir et s'étendre à mesure que nous cherchons à le saisir [...]» Buffon, Hist. nat. gén., t.3, Suppl., 50-51 (Impr. Royale) - P.P.
état de mal loc. nom. m. MÉD. "série de crises survenant immédiatement les unes après les autres" - FEW (12, 248a), 1930, Lar. ; absent TLF.
1896 - «L'attaque peut être constituée par un accès seulement. Au contraire les accès peuvent se grouper en séries continues et constituer ce qu'on appelle l'état de mal.»R. Wurtz, in G.-M. Debove et Ch. Achard, Man. de méd., IV, 520 - C.H.
état de verre loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1847 - «Si au lieu d'être à l'état de verre solide, non cristallin, comme je viens de le supposer, les roches étaient à l'état de fusion ignée, il résulte d'expériences de M.G. Bischoff, que l'augmentation de volume serait par conséquent de 4,026m [...]» A. Delesse, in Mém. de la Soc. d'émulation du Doubs, t.3, 49 - P.P.
état de vitrification loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1774-75 - «Je pensai que cette masse n'étoit pas entièrement passée à l' état de vitrification, puisque l'on y distinguoit en quelques endroits le brillant métallique du fer.» De La Follie, Observations sur la phys., janv., t.3, 97 - P.P.
état dépressif loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Quillet méd., 1965 ; Lex.[79], GR[85], ø d ; in Porot [1952].
1900 - «Le ton émotif peut d'abord être considéré dans sa continuité, ce qui permet de répartir les maladies en deux groupes généraux, ceux où il existe des variations périodiques (états dépressifs et expansifs alternants ou Folies circulaires) et ceux où il n'existe pas de variations, c'est-à-dire toutes les autres formes. [...] Un état dépressif sera, s'il y a de l'incohérence, une dépression mélancolique simple, et s'il y a de la cohérence, un délire, le délire dépressif, dont la tendance peut être l'auto-accusation (Délire mélancolique) ou l'allo-accusation (Délire de persécution).» Ed. Toulouse, Classification des maladies mentales, in R. de psychiatrie, févr., numéro 2, 44 et 45 - M.C.
1900 - «Le docteur Fronda rapporte une observation nouvelle, à l'appui de la thèse soutenue par Huchard. Elle a trait à une hystéroneurasthénique de quarante-deux ans, qui, sous l'influence de chagrins, est tombée, par deux fois déjà, dans un état dépressif avec substratum hypocondriaque [...]» Dr Nicoulau, c.r., in Annales médico-psychol., I, 280 - M.C.
1910 - «Cette notion [états mixtes] semble actuellement bien assise ; elle signifie, somme toute, qu'on doit admettre, à côté des états 'maniaques' et 'dépressifs' francs, des états 'pseudo-maniaques' et 'pseudo-dépressifs'.» J. Halberstadt, Sur un état mixte pseudo-circulaire, in L'Encéphale, II, 452 - M.C.
état dévitrifié loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1875 - «[...] chez les corps où l'état vitreux est caractérisé par une transparence semblable à celle du verre, l'état dévitrifié est au contraire caractérisé par une opacité comparable à celle de la porcelaine.» Ch. Drion et E. Fernet, Traité de phys. élémentaire, 223 (5e éd., Masson) - P.P.
état excito-dépressif loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «Mais l'évolution d'un état excito-dépressif sur un fond délirant, si elle est théoriquement admise, est moins richement illustrée d'exemples. Il faut en effet soigneusement rechercher le délire chez ces malades qui n'ont aucun désir spontané de l'extérioriser.» M. Dide et G. Carras, Psychose périodique complexe, in Annales médico-psychol., I, 260 - M.C.
état gazeux loc. nom. m. PHYS. - L, GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1803 - «[...] mais le passage à l'état gazeux détermine, dans tous les corps qui l'ont subi, une vertu élastique si marquée et si générale, qu'ils en ont reçu le nom de fluides élastiques.» R.-J. Haüy, Traité élémentaire de physique, t.1, 25 (Delance et Lesueur) - P.P.
état liquide loc. nom. m. PHYS. - TLF, 1695, Journ. de Trév. ; L, GLLF, 1864 ; GR[85], ø d.
*1781 - «Lorsque nous avons annoncé à l'Académie à sa séance du 6 Mars dernier, que les corps, en passant de l'état de solides ou de liquides à celui de vapeurs, &, réciproquement en revenant de l'état de vapeurs à l'état liquide ou solide, donnoient des signes non équivoques d'électricité négative ou positive, nous nous proposions d'attendre, pour l'entretenir particulièrement de cet objet, que notre travail fût entièrement complet [...]» Lavoisier et de Laplace, Mém. sur l'électricité qui absorbe les corps qui se réduisent en Vapeurs, in Hist. de l'Acad. Royale des Sciences. Année 1781, 292 (Impr. Royale, 1784) - P.P.
état maniaque loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Lafon [1963].
1910 - «Cette notion [états mixtes] semble actuellement bien assise ; elle signifie, somme toute, qu'on doit admettre, à côté des états 'maniaques' et 'dépressifs' francs, des états 'pseudo-maniaques' et 'pseudodépressifs'.» J. Halberstadt, Sur un état mixte pseudo-circulaire, in L'Encéphale, II, 452 - M.C.
état mixte loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; in Porot [1952].
1900 - «Etats mixtes. (Mischzustande). Ces états sont caractérisés par l'association de manifestations maniaques et dépressives se produisant simultanément [...]» P. Sérieux, Nouvelle classification des maladies mentales du Professeur Kraepelin, in R. de psychiatrie, avr., numéro 4, 121 - M.C.
1902 - «états émotionnels ou hallucinatoires oniriques prolongés, états émotionnels ou hallucinatoires post-oniriques, états transitoires de croyance onirique, états mixtes.»Th. Taty, c.r., in Annales médico-psychol., I, 323 - M.C.
1907 - «La théorie des états mixtes aurait peine à expliquer l'entrée en scène de quelques-uns des symptômes que l'on ne rencontre guère que dans la démence précoce, tels que : [...] l'incohérence du langage sans ideenflucht associée à un état d'esprit plus ou moins trouble, les néologismes [...]» P. Keraval, La valeur des symptômes cardinaux de la démence précoce, in L'Encéphale, 25 oct., numéro 10, 410 - M.C.
1910 - «On sait que la folie maniaque-dépressive peut donner lieu à des tableaux cliniques dénommés par l'école de Kraepelin 'états mixtes'. Cette notion semble actuellement bien assise [...]» J. Halberstadt, Sur un état mixte pseudo-circulaire, in L'Encéphale, II, 452 - M.C.
1914 - In titre : Dr P. Courbon, Contribution au diagnostic des états mixtes de psychose maniaque dépressive, in Annales médico-psychol., I, 401 - M.C.
1926 - «La psychose maniaque dépressive donne lieu à des reploiements sur soi-même de l'individu (cas des désabusés temporaires qui se replongent ensuite dans la vie sociale) et surtout à ces états mixtes décrits par Kraepelin où il y a pseudo-discordance par inhibition inégale des activités motrice, intellectuelle et affective.» P. Courbon, in Annales médico-psychol., II, 263 - M.C.
état métallique loc. nom. m. PHYS. - L, ø d ; absent TLF.
1788 - «Cet aimant de première formation a communiqué sa vertu aux matières ferrugineuses qui l'environnoient ; il a même formé de nouveaux aimans, par le mélange de ces débris avec d'autres matières, et ces aimans de seconde formation ne sont aussi que des mineraux ferrugineux, provenans des détrimens du fer en état métallique, et qui sont devenus magnétiques par la seule exposition à l'action de l'électricité générale.» Buffon, Hist. nat. des minéraux, t.9, Traité de l'Aimant et de ses usages, 111 (Impr. des Bât. du Roi) - P.P.
état obsédant n.m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «[...] c'est évidemment l'émotion qui doit servir de base à la classification des états obsédants (p.18). L'anxiété pouvant se manifester plus spécialement par une crainte ou par une idée, les états obsédants se répartiront en deux groupes principaux : états obsédants phobiques, états obsédants idéatifs. La précision, la systématisation de la phobie ou de l'idée donnent lieu à des subdivisions dans les groupes principaux.» F.-L. Arnaud, c.r. : Pitres et Régis, in Annales médico-psychol., I, 307 - M.C.
1908 - «L'organisation neuro-psychique congénitale, ayant le rapport le plus proche avec les états obsédants, apparaît très répandue ; et la plus légère manifestation de cette constitution, c'est le caractère scrupulo-inquiet ; les individus qui s'y rapportent souffrent d'une indécision exagérée, mais qui n'est pas d'une intensité égale chez un seul et même sujet.» E. Soukhanoff, c.r. : S. Soukhanoff, in Journ. de psychol., 5e année, 379 - M.C.
1921 - «Il semble que les modifications du sympathique pelvien aient été la cause occasionnelle provocatrice de l'état obsédant avec angoisse [...]» Annales médico-psychol., II, 373 - M.C.
état politique loc. nom. m. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1781 - «Etat politique : Nous entendons par cette expression, l'étendue du pays qu'une société civile occupe, et le nombre des membres de ce même corps soumis au même chef.» Robinet, Dict. univ. (Londres) - LTP
état post-délirant loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «Puis, quand des délires éclatent, il arrive à certains de s'affaiblir lentement, de s'éclipser, de redevenir latents et de constituer (psychologiquement parlant) des états post-délirants.» Dr Legrain, Les Folies à éclipses, 27-28 (Bloud), cité in Journ. de psychol., 7e année, 379 (1910) - M.C.
état pseudo-dépressif loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «Cette notion [états mixtes] semble actuellement bien assise ; elle signifie, somme toute, qu'on doit admettre, à côté des états 'maniaques' et 'dépressifs' francs, des états 'pseudo-maniaques' et 'pseudo-dépressifs'.» J. Halberstadt, Sur un état mixte pseudo-circulaire, in L'Encéphale, II, 452 - M.C.
état pseudo-maniaque loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «Cette notion [états mixtes] semble actuellement bien assise ; elle signifie, somme toute, qu'on doit admettre, à côté des états 'maniaques' et 'dépressifs' francs, des états 'pseudo-maniaques' et 'pseudo-dépressifs'.» J. Halberstadt, Sur un état mixte pseudo-circulaire, in L'Encéphale, II, 452 - M.C.
état pulvérulent loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1829 - «Entre ces deux extrêmes il est vrai de dire en général que le corps solide prend en se précipitant toutes les nuances de structure que l'on peut imaginer depuis l'état pulvérulent le plus informe jusqu'à l'état cristallin le plus parfait.» M. Pouillet, Elémens de phys. expér. et de météorol., t.2, 1ère part., 55 (Béchet) - P.P.
état pâteux loc. nom. m. PHYS. - FEW (7, 747b), 1949, Lar. ; GR[85], cit. Ferry et Chatel ; GLLF, TLF, ø d.
1847 - «Du reste, dans le verre de presque toutes les roches, on observe généralement des bulles ; ces bulles peuvent être attribuées soit au bouillonnement duquel il vient d'être question, soit plutôt à ce que dans certaines roches difficilement fusibles, telles que les roches granitoïdes, la matière ayant été amenée à l'état pâteux, toutes ses parties ne se sont pas réunies d'une manière parfaite, soit enfin dans le cas le plus général, à un refroidissement de la surface du bain plus rapide que le refroidissement de la masse intérieure ; il résulte en effet des observations de M. Bischoff, que quand une roche passe de l'état de fluidité ignée à l'état solide, elle diminue de volume [...]» A. Delesse, in Mém. de la Soc. d'émulation du Doubs, 3e vol., t.1, 38-39 - P.P.
1875 - «On sait, en effet, que lorsqu'on chauffe du verre à la lampe d'émailleur, il commence par se ramollir, et prend l'état pâteux [...]» Ch. Drion et E. Fernet, Traité de phys. élémentaire, 221 (5e éd., Masson) - P.P.
état sociétaire loc. nom. m. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1808 - «[...] dans l' 'Etat Sociétaire' qui est notre destinée [...]» Fourier, Théorie des 4 mouvements, Discours préliminaire (1ère éd.), in Compère Morel et Rappoport, Encycl. socialiste, Un peu d'histoire, 180 (Quillet) - LTP
état solide loc. nom. m. PHYS. - TLF, cit. Lavoisier, 1789 ; L, GLLF, GR[85], ø d.
1781 - «Lorsque nous avons annoncé à l'Académie à sa séance du 6 Mars dernier, que les corps, en passant de l'état de solides ou de liquides à celui de vapeurs, &, réciproquement en revenant de l'état de vapeurs à l'état liquide ou solide, donnoient des signes non équivoques d'électricité négative ou positive, nous nous proposions d'attendre, pour l'entretenir particulièrement de cet objet, que notre travail fût entièrement complet [...]» Lavoisier et de Laplace, Mém. sur l'électricité qui absorbe les corps qui se réduisent en Vapeurs, in Hist. de l'Acad. Royale des Sciences. Année 1781, 292 (Impr. Royale, 1784) - P.P.
état sphéroïdal loc. nom. m. PHYS. - GR[85], 1858 ; L, TLF, ø d.
1843 - «En effet, le premier qui fit chauffer un silex, un morceau de granit, un métal quelconque, et qui y projeta quelques gouttes d'eau, dut la voir passer à l'état sphéroïdal (1) [...] [Note] (1) J'appelle état sphéroïdal le phénomène que présentent les corps projetés sur des surfaces chaudes ; mais ces deux mots ne sont employés ici et dans le cours de ce Mémoire, que pour éviter l'emploi des circonlocutions, et ils n'ont, quant à présent, aucune signification théorique.» Boutigny, in Annales de chim. et de phys., t.9, 350 - P.P.
1853 - «Enfin, si la capsule se refroidit, il vient un moment où elle n'est plus assez chaude pour maintenir l'eau à l'état sphéroïdal.» A. Ganot, Traité élémentaire de physique théorique et appliquée, 278 (2e éd.) - P.P.
état vibratoire loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1838 - «Récemment M. Laurent a trouvé que les acides sulfurique, nitrique, hydro-chlorique et tartrique, la potasse, l'ammoniaque, l'hydrochlorate d'ammoniaque, le sel marin et l'alun, etc., en dissolution dans l'eau, produisent les mêmes phénomènes que l'eau ; et que les gouttes liquides sur le métal incandescent étaient dans un état vibratoire qui leur donnait la forme d'une étoile à un nombre pair, mais variable, de rayons, et enfin que la température des gouttes d'eau était celle de leur ébullition.» E. Péclet, Traité élémentaire de physique, t.1, 495 (3e éd., Hachette) - P.P.
1896 - «On appelle onde une surface dont tous les points sont à une même époque dans le même état vibratoire, c'est-à-dire, comme nous l'avons vu, où l'élongation est maximum, nulle ou minimum pour tous les points à la fois.» H. Pellat, Polarisation et optique cristalline, 4 (G. Carré) - P.P.
état vitreux loc. nom. m. PHYS. - TLF, cit. Hist. gén. sc., 1961 ; GLLF, 1964, Lar. ; GR[85], ø d.
1847 - «De l'étude du tableau qui précède, il ressort un fait important : c'est que généralement quand un silicate passe de l'état cristallin à l'état vitreux, il y a diminution de densité [...]» A. Delesse, in Mém. de la Soc. d'émulation du Doubs, 3e vol., t.1, 47 - P.P.
1875 - «[...] chez les corps où l'état vitreux est caractérisé par une transparence semblable à celle du verre, l'état dévitrifié est au contraire caractérisé par une opacité comparable à celle de la porcelaine.» Ch. Drion et E. Fernet, Traité de phys. élémentaire, 223 (5e éd., Masson) - P.P.
état élastique loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1803 - «Ici, le phénomène qui avoit déjà eu lieu pendant la conversion du solide en liquide, se reproduit avec les mêmes circonstances, c'est-à-dire, que, pendant tout le temps du passage à l'état élastique, les nouvelles quantités de calorique qui arrivent au corps sont uniquement employées à convertir de nouvelles couches en fluide élastique [...]» R.-J. Haüy, Traité élémentaire de physique, t.1, 108 (Delance et Lesueur) - P.P.
1872 - «ÉLASTIQUE adj. [...] Phys. [...] Qui a rapport à l'élasticité, qui convient aux corps élastiques : Force ÉLASTIQUE. Etat ÉLASTIQUE.» Lar. GDU - TGLPF
état émotionnel loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - GR[85], ø d ; absent TLF.
1900 - «(délire avec troubles psycho-sensoriels, états émotionnels, états de confusion secondaire).» Dr G. Gombault, in Annales médico-psychol., I, 246 - M.C.
état-amiral n.m. HIST. Allemagne- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1865 - «Les esprits en Allemagne commencèrent donc à être puissamment attirés vers l'Eider ; des publicistes ingénieux se demandèrent même si le Danemark n'était pas au fond appelé par la "politique rationnelle" à devenir "l'état-amiral" (Admiralstaat) de la Germanie future, d'une Germanie libre [...] nous ne voyons pas en conscience les raisons philologiques que pourraient faire valoir les Néerlandais pour ne pas subir le sort des Frisons du Slesvig, pour échapper un jour à l'honneur de former, eux aussi, un état-amiral de la grande confédération.» J. Klaczko, in R. des deux mondes , t.56, 1er avr., 733 et 739 - M.C.
état-civil adj. plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «Les milliards de grumeaux plus ou moins charpentés / construisent de leurs morts sans cure état-civile [...]» Queneau, Petite cosmogonie portative, 80 (Gallimard) - J.S.
état-maj n.m. abrév. de état-majorarg. ARG. POLYTECHN. - absent TLF, GR[92].
Compl.E (1894)
1894 - «Le mot état-maj ne désigne plus aujourd'hui que l'état-major de l'Ecole, qui comprend un général commandant, un colonel, un chef d'escadron, six capitaines et huit adjudants.» Lévy et Pinet, L'Arg. de l'X - K.G.
état-maj n.m. abrév. de état-majorarg. ARG. MILIT. - absent TLF, GR[92].
• étamage - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1919 - Esnault, Le Poilu tel qu'il se parle - K.G.
1920 - «[...] par un jeu de mots [...] déformé dans les tranchées en étamage [...]» Kjellman, Mots abrégés, Vocab. - K.G.
État-monopole n.m. FIN. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1919 - «La situation financière de la République des soviets est positivement perdue. Aucun impôt ne rentre, la production est très réduite, les salaires payés par l'Etat-monopole sont énormes.» E. Buisson, Les Bolchéviki (1917-1919), 175 (Fischbacher) - J.S.
État-parti n.m. POLIT. - TLF, ø d.
1938 - «L'un et l'autre parti [bolchévique et fasciste] représentent les armées de la guerre civile. Victorieuses, ces armées ont gardé leur caractère militaire pour défendre, si besoin est, l'Etat-parti contre toute tentative contre-révolutionnaire.» M. Beaufils, trad. : R. Coudenhove-Kalergi, L'Homme et l'Etat totalitaire, 99 (Plon) - J.S.
1956 - «Cet auteur critique avec une égale violence "l'impérialisme" (impérialisme du capital financier et monopoliste) et "l'expansionnisme soviétique" (expansionnisme du monopole étatique et de l'État-Parti), l'accumulation capitaliste et l'accumulation socialiste, l'esprit de libre entreprise du capitalisme et le "soviétisme" passionné d'industrialisation.» G. Balandier (sous la dir. de), Le Tiers monde, 371 - FXT
1961 - «L'État-Parti connaît des résistances concédées à titre précaire, mais nie, par son économie et sa politique, la distinction entre une société civile et une société étatique.» F. Perroux, L'Economie du XXe siècle, 537-8 (P.U.F.) - M.C.
État-syndicat n.m. HIST. POLIT. U.R.S.S.- ø t. lex. réf. ; absent TLF
1919 - «La première [phase] consiste dans la prise de possession de l'Etat par les ouvriers, que Lénine expose ainsi [dans L'Etat et la Révolution] : "[...] Tous les citoyens deviennent employés ou ouvriers de cet Etat-Syndicat, constitué par le peuple en son entier. Il importe seulement qu'ils fournissent tous le même travail [...] et reçoivent le même salaire." [...].» E. Buisson, Les Bolchéviki (1917-1919), 177 (Fischbacher) - J.S.
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